La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne affaiblit la livre sterling, un impact négatif sur la confiance des consommateurs qui bouleverse les réglementations ainsi que les échanges et la libre circulation des personnes qualifiées deviendra contrôlé. Alarme pour l’industrie de la mode ? info ou intox ?
Le Brexit aura des conséquences désastreuses pour la Grande-Bretagne, où le marché de la mode pèse 33 milliards d’euros en 2014. L’ impact et l’écroulement de la livre auront sur les résultats des entreprises britanniques du secteur un impact énorme, car leur production dans des pays comme la Chine, où les échanges se font en dollars et ne devraient plus les rendre aussi compétitif que précédemment.
Une livre sterling plus faible augmente le coût de leurs contrats, et force les entreprises britanniques soit à prendre en charge ces coûts, soit à répercuter ces hausses sur les consommateurs. Des marques comme Burberry, qui réalisent un volume important de leur chiffre d’affaires à l’étranger, pourraient également connaître un ralentissement de leurs bénéfices.
Le Brexit est aussi une mauvaise nouvelle pour les grandes écoles de mode britanniques reconnues dans le monde entier. Elles bénéficient actuellement des investissements européens grâce à un fond de recherche et à des initiatives en faveur de l’innovation qui réunissent des stylistes, des industriels et des partenaires technologiques à travers toute l’Europe.
Les grandes écoles de mode de Londres attirent également des étudiants talentueux issus de l’Union Européenne, qui paient des frais de scolarité moins élevés que les autres étudiants internationaux. La plupart de ces étudiants choisissent ensuite de rester et de monter leur société dans la capitale britannique.
Ces créateurs contribuent à faire de Londres la plaque tournante de l’innovation dans les secteurs de la mode et du design. Désormais, les marques réfléchiront à deux fois avant d’installer leurs studios créatifs en Grande-Bretagne. Effectivement, pour l’accès au marché européen, la Grande-Bretagne ne sera plus le pays où les marques étrangères auront leur siège européen.
Deux cents quatre vingts personnalités britanniques, dont la styliste Vivienne Westwood ont signé une lettre en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, ainsi que la rédactrice en chef du Vogue britannique.
En réalité, les anglais veulent « le beurre, l’argent du beurre et le cul de la couturière ». La marche arrière des anglais aujourd’hui, seulement deux jours après le vote, fait que personne ne peut penser que la Grande-Bretagne voulait vraiment sortir de l’EU. A l’origine de ce vote, les deux hommes qui ont fait campagne sur des mensonges et qui viennent décrédibiliser les hommes politiques une fois de plus, sont Boris Johnson, le rigolo de service et Nigel Farrage. Ils se sont fait une notoriété mondiale à titre personnel, eux qui vivent entre le Kent et Londres.
Les Britanniques ont seulement oublié que le mode n’a pas de frontière. Il y a ceux qui en font partie et ceux qui en font pas partie. Mesdames et Messieurs de la mode vous êtes les bienvenus à Paris.
Anonymode
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