La mode permet de définir notre identité sociale, pourtant, elle nous apparaît comme étant insaisissable et mystérieuse. La mode contemporaine ajoute au concept même le culte du couturier, «génie créateur», mais aussi celui de la marque, car la mode est un monde symbolique riche de sens dont l’influence ne cesse de s’étendre.
Par essence, elle se renouvelle régulièrement, c’est un phénomène social, un phénomène universel, provenant d’un concept occidental. Si l’on définit la mode comme le «perpétuel changement touchant l’ensemble d’une société», elle n’est pas seulement qu’un phénomène, elle est liée à l’avènement occidental des sociétés, et elle est en concomitance avec la naissance des sociétés bourgeoises, dont l’émergence remet en cause l’aristocratie. Les bourgeois stigmatisent par leurs vêtements et accessoires luxueux leur nouvelle puissance politique, économique et sociale, poussant l’aristocratie à réagir de façon similaire.
La mode correspond à l’industrie de l’habillement et du luxe. Elle se caractérise, en premier lieu, par un principe d’affirmation, à travers lequel les individus et les groupes sociaux se distinguent en utilisant des signaux vestimentaires ou associés. C’est un principe de convergence qui se caractérise par l’existence de tendances : si les styles ont des origines multiples, leur production n’a lieu que dans un petit nombre de maisons de mode, centralisées.
Les maisons de mode sont autonomes par rapport à leur environnement politique et économique. Elles personnalisent le créateur et le met au centre d’un processus afin de le placer au centre de l’industrie. Les marques ont un rôle majeur entre producteurs de mode et consommateurs, mais la mutation des média fait que le consommateur aujourd’hui devient acheteur-consommateur-promoteur de la mode.
Les maisons de mode sont autonomes par rapport à leur environnement politique et économique. Elles personnalisent le créateur et le met au centre d’un processus afin de le placer au centre de l’industrie. Les marques ont un rôle majeur entre producteurs de mode et consommateurs, mais la mutation des média fait que le consommateur aujourd’hui devient acheteur-consommateur-promoteur de la mode.
La mode est comme un tsunami qui grossit tout le temps pour finir par engloutir tout sur son passage. Toutes les fois que l’on s’écarte de la mode, on s’attire une certaine désapprobation de son entourage. Combien de femmes seraient plus honteuses de porter un chapeau à la mode de l’an passé que d’être convaincues de mensonge ! La sociologie du vêtement attire notre attention et, en nous pliant à la norme, nous nous plions aux autres en gardant notre indépendance. En matière vestimentaire, il existe donc des codes, des normes dont nous n’avons pas toujours conscience. Il existe une «éthique du vêtement» où s’imposent des forces sociales, mais cela c’est une autre histoire.
Anonymode.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire