Nicolas Ghesquière a ouvert son show sur une série d’ensemble urbain de motards-chic, avec un zest de mélange gothique, rehaussé de rose bonbon pour illustrer les barbies qu’il a rencontrées au Japon que l’on appellera plus aisément : look Manga Barbie rockabilly (chaussures à semelles compensées, jupes de dentelles, de mailles et ourlets asymétriques).
Tout à coup, le show se transforma pour nous présenter des formes plus libres et plus fluides, des broderies de couleur beige et rouge, des robes cintrées avec des motifs de feuilles géométriques douces contrastant avec une effet métallique.
Pour un créateur, avant chaque collection, il devrait s’imposer un voyage pour lui permettre de remettre au public une collection issue de son imaginaire augmenté par les découvertes ou, plus précisément, la réalité augmentée de demain.
Vous le savez usuellement, je n’aime pas beaucoup le mélange des genres mais pour sa collection 2016, Nicolas nous remet une copie où le mixage des genres est omniprésent avec une efficacité, une maîtrise et un simplicité dans la sophistication qui m’a beaucoup impressionné.
Je sais que chacun d’entre vous attend avec impatience les commentaires d’Anonymode qui en règle général n’aime pas beaucoup le groupe Vuitton, mais cette fois, vous n’aurez que des commentaires positifs car, véritablement, ce défilé m’a beaucoup plu.
Nicolas, je sais que nous sommes voisins depuis peu et peut-être que c’est la fréquentation de ce quartier qui vous a inspiré et vos nombreux voyages que j’ai fait aussi dans ma jeunesse. Je tiens à vous féliciter pour cette collection qui est à mon goût la meilleure collection que Vuitton ait fait depuis 20 ans.
Une collection futuriste pour terminer et Anonymode qui vous fait des compliments, cela est également vraiment futuriste !!!
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