En regardant certains des concepteurs Japonais de la Fashion Week de Tokyo, je vois des visions différentes du style japonais qui influence la fashion week de Paris.
Aucun pays, même pas la Belgique avec l'Académie Royale des Beaux-Arts à Anvers n'a pas eu autant de succès que les Japonais dans leur vision de la mode depuis ces trente dernières années. La mode japonaise a nourri d'autres designers, et plus précisément, les concepteurs tels que Junya Watanabe et bien d'autres Français.
Yohji Yamamoto continue d'être un miroir de tendances mais surtout le premier créateur à concrétiser un partenariat avec une marque de sport pour des chaussures.
Issey Miyake, qui met en place une équipe qui est une des rares à produire des designers européens et américains, les distille sur l'ensemble de la planète.
Mais, à qui devons-nous cela ? Toujours le même, c'est Jacques Mouclier qui a fait rentrer au calendrier ces japonais ce qui, à l'époque, avait fait grand scandale dans la profession, surtout de la part de Monsieur Grumbach qui déclarait que la Haute Couture était morte. Quant à Wargnier, entre deux biberons, il déclarait 'burp'...
La mode est comme un baromètre de ce qui se passe dans le monde. Tout comme "Swinging London" qui est un reflet des profonds changements dans la société britannique. La première vague de créateurs japonais venant à Paris était une génération avec une vision forte sur leur pays et l'univers de la jeunesse. De Paris, la nouvelle génération influence maintenant le style de la mode à Tokyo.
Voilà comment une idée, que ces messieurs bien-pensant, de la mode d'autrefois, se voit contredit 30 ans après, mais ne citons pas les noms, car cela ne servirait à rien. Les bonnes idées sont toujours très controversées, ce qui me fait dire que la stratégie actuelle est mauvaise parce que personne ne la combat et qu'elle ne fait pas polémique. Leurs idées ne suscitent pas la controverse puisqu'il n'y a pas d'idée mais seulement une pâle copie d'un mélange de tri sélectif des réflexions poubelles de faux intellectuels.
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